Marie-Madeleine Postel
Marie-Madeleine-Postel | |
Sainte | |
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Naissance | Village de la Bretonne (Barfleur) |
Décès | Saint-Sauveur-le-Vicomte |
Ordre religieux | Tiers-Ordre franciscain et Sœurs de Sainte Marie-Madeleine Postel |
Vénéré à | Abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte |
Béatification | par Pie X |
Canonisation | par Pie XI |
Vénéré par | l'Église catholique |
Fête | 16 juillet |
Attributs | Grande croix, livre ou feuille, plan d'église. |
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Marie-Madeleine Postel, née Julie Françoise-Catherine (au village de la Bretonne à Barfleur, - Saint-Sauveur-le-Vicomte, ) est une religieuse fondatrice de la congrégation des Sœurs des Écoles chrétiennes de la Miséricorde en 1807 et reconnue sainte par l'Église catholique.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fille d'un cordier de Barfleur, elle est envoyée chez les bénédictines de Valognes, puis revient en 1776 dans sa ville natale ouvrir une école dans sa maison pour enfants pauvres.
Durant la Révolution, elle cache des prêtres réfractaires avant leur passage en Angleterre et organise des messes clandestines, et entre en religion sous le nom de sœur Marie-Madeleine. Le calme revenu, elle cherche à créer une communauté en direction de la jeunesse pauvre et fonde, en 1807, la congrégation des Sœurs des Écoles chrétiennes de la Miséricorde. La congrégation s’installe successivement à Octeville-l'Avenel, Valognes et Tamerville, avant de trouver en 1832 dans la vieille abbaye bénédictine de Saint-Sauveur-le-Vicomte, datant du XIe siècle, que les sœurs relève de la ruine, sa demeure définitive. À sa mort, la bienheureuse sœur Placide Viel lui succède. Elle a également ouvert un pensionnat de jeunes filles à Cherbourg.
Béatifiée en 1908, canonisée le , on la fête le 16 juillet.
Un triduum[1] est organisé les 4, 5 et à Saint-Sauveur-le-Vicomte pour fêter sa canonisation[2].
Marie-Madeleine Postel en postérité
[modifier | modifier le code]Précédant sa béatification, on construisit une chapelle néogothique, la chapelle de la Bretonne à Barfleur, dans la dernière décennie du XIXe siècle[3].
Sa maison natale, du XVIIe siècle, où elle passa trente ans de sa vie, est ouverte à la visite.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Définition de triduum, CNRTL.
- Fêtes de canonisation de Marie-Madeleine Postel à Saint-Sauveur-le-Vicomte (1925) », Wikimanche, 28 avril 2018 (lire en ligne).
- Edmond Thin, Le Val de Saire : Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165 p. (ISBN 978-2-915762-82-2), p. 119.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Abbé Victor Postel, Vie de la Mère Marie-Madeleine, Lille, Desclée de Brouwer, 1881 sur Gallica
- Eugène Viel, La Révérende mère Marie-Madeleine née Julie Postel, , Paris, V. Goupy, 1875 sur Gallica
- Collectif, Vie et Vertus de la Bienheureuse Julie-Françoise-Catherine Postel appelée en religion Mère Marie-Madeleine, Fondatrice et première supérieure générale de l'Institut des Sœurs des Écoles Chrétiennes de la Miséricorde, Abbeville, Paillart, 1908.
- Pierre de Crisenoy, Sainte Marie-Madeleine Postel, Paris, Bonne Presse, 1938.
- Georges Grente, Une Sainte normande, Marie-Madeleine Postel, Paris, Bonne presse, 1945.
- Abbé François-Augustin Delamare, Vie édifiante de la très honorée supérieure Marie-Madeleine, née Julie Postel, réédition le Livre d'histoire, 2005, (ISBN 2-8437-3726-5)
Liens externes
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- Ressource relative à la religion :